en hindi Bharat
État fédéral d’Asie méridionale
Superficie : 3 268 000 km2
Nombre d’habitants : 1 169 016 000Nom des habitants : Indiens
Capitale : New Delhi
Langues : hindi et anglais
Monnaie : roupie indienne.
■ GÉOGRAPHIE
L’Inde se situe au deuxième rang mondial pour la population (celle-ci s’accroît d’environ 1,5 million par mois). L’agriculture emploie encore plus de la moitié des actifs et demeure à base céréalière (blé et surtout riz), malgré l’importance, régionale, des cultures de plantation (thé, arachides, canne à sucre, coton, tabac, jute), souvent héritées de la colonisation. Elle est en partie rythmée par la mousson, qui apporte des pluies de mai à septembre, notamment sur la façade occidentale du Deccan et dans le Nord-Est. Les contrastes de températures sont moins importants que l’opposition saison sèche – saison humide, trait climatique fondamental. L’énorme troupeau bovin est peu productif. L’industrie bénéficie de notables ressources énergétiques (hydroélectricité, pétrole et surtout charbon) et minérales (fer et bauxite, en particulier). Mais elle pâtit dans ses secteurs traditionnels (métallurgie, textile) d’une productivité souvent médiocre.L’exode rural et la forte natalité ont gonflé les villes, qui regroupent déjà près du tiers de la population totale, souvent dans des agglomérations surpeuplées : Calcutta (Kolkata), Bombay (Mumbai), Delhi, Madras (Chennai), Bangalore et Hyderabad sont les plus importantes parmi la quarantaine qui dépassent le million d’habitants. Les principales villes sont des ports sur la côte de la péninsule du Deccan (région de plateaux plutôt aride) ou se sont développées au pied de l’Himalaya, dans la vaste plaine drainée par le Gange.La pression démographique sur la terre est énorme (peu ou pas de champs pour des paysans souvent endettés) et les inégalités régionales et sociales, les tensions religieuses (surtout entre hindouistes, plus nombreux, et musulmans), les problèmes ethniques demeurent. Le sous-emploi est important. Le déficit commercial persiste et n’est pas comblé par les revenus du tourisme. Toutefois, le développement des services (en partic. informatiques) et de certaines industries (automobile, sidérurgie), ainsi que l’engagement de réformes structurelles dans les années 1990, a entraîné le réveil économique de l’Inde, qui devient aujourd’hui une puissance à l’échelle mondiale.