La junte militaire toujours en place
Depuis le coup d’état du 22 mai, les militaires ont suspendu le débat public, censuré les médias et répriment sévèrement le crime de lèse-majesté. Même les cours sur la démocratie à l’université Thanmasat ont été interdits. Plusieurs journalistes et juristes « éclairés » ont été arrêtés.
Le 21 août, le général Prayuth Chanceha, Chef de la Junte, a été désigné comme premier ministre par les 191 membres d’une assemblée non élue dominée par les militaires.
Plusieurs scandales de « mères porteuses » ont obligé la junte à réagir.
Pour redorer son blason, la junte veut déployer un plan de relance de plus de 8 milliards d’euros. Il y a fort à parier cependant que dans une échéance plus ou moins brève, les militaires seront obligés d’organiser des élections.