Détérioration des relations sino-vietnamiennes
Tout a commencé par l’arrivée d’une plate-forme pétrolière chinoise près des îles Paracels, dans une zone revendiquée par les deux pays, se trouvant dans les 200 miles marins du Vietnam selon les autorités vietnamiennes.
Les garde-côtes vietnamiens ont essayé de s’y opposer, les bateaux chinois ont réagi apparemment très brutalement en percutant violemment les bateaux vietnamiens le 7 mai.
Plusieurs manifestations antichinoises eurent lieu dès le 11 mai dans le pays, à Hanoï et Danang notamment.
Le 13 mai, une manifestation antichinoise de plusieurs milliers de Vietnamiens dans un parc industriel près d’Ho Chi Minh Ville a dégénéré en émeute et pillage généralisé.
Il y aurait eu un mort, une centaine de blessés. Les manifestants s’en sont pris à des usines chinoises, taïwanaises mais aussi Singapouriennes. Plus de 250 usines ont été incendiées et les dégâts matériels sont considérables.
Le gouvernement vietnamien a arrêté un millier de manifestants. La Chine a rapatrié 3000 de ses ressortissants.
Le 26 mai, un bateau chinois a heurté et coulé un bateau de pêche vietnamien, toujours autour de la plate-forme pétrolière contestée, qu’une centaine de navires chinois continuent de protéger.
Par ailleurs, le 18 avril, sept personnes avaient été tuées dans une fusillade entre des garde-frontières vietnamiens et des Chinois migrants illégaux à un point de passage isolé entre les deux pays.
Présence de France-Asie
Jean-Marie Cambacérès s’est rendu au Vietnam (Ho Chi Minh Ville) du 21 au 23 avril avec l’organisation professionnelle 3D alliance. Il a rencontré plusieurs sociétés propriétaires de salles de cinéma, ainsi que des producteurs-réalisateurs et le Consul général de France Fabrice Mauriès.